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| Une petite place au Paradis...[libre] | |
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Cerseï Pirré Hewley Admin
Nombre de messages : 75 Age : 33 Date d'inscription : 08/06/2008
Papier d'identification Profession: Joallière et Chasseuse de Démon occasionelle. Titre de noblesse: Comtesse
| Sujet: Une petite place au Paradis...[libre] Dim 23 Nov 2008 - 20:35 | |
| Le matin était frais, mais pas plus que la nuit pluvieuse de la veille. Dimanche, le jour du Seigneur. La jeune femme avait quitter le lit conjugale assez tôt, elle savait qu'ils profiteraient de l'après midi pour rentrer chez eux, mais la prière les attendaient, Reikan étant très croyant, elle n'avait pas perdu l'habitude de se rendre souvent a l'église, même si elle n'était plus vraiment certainne de l'existance d'un Dieu au dessus d'eux. Elle essayait de se repeter que c'était le destin qu'il avait voulut pour elle, comme pour d'autre mais cela ne parvenait pas a la satisfère. "Des créatures du Diable", c'était comme ca qu'on les qualifiait, alors pourquoi elle, jeune femme pieuse et aimante prenait soudain cette aspect de démon? Cela n'avait rien de juste, ni de bon et lui fesait de plus en plus douter de la présence de cet être transcendant.
La place était bondé, et les cloches sonnaient 8h. Les gens, paysants comme bourgeois se pressaient a l'interieur de l'edifice, se bousculant parfois, ne voulant certainnement pas rater leur "rendez-vous" avec Dieu. Cerseï entra simplement, derière la foule sans se presser. Baissant la tête en passant le porche, elle trempa le bout de ses doigts dans le benitier sur sa droite, et se signa lentement murmurant quelques mots. La nef était bondé, quelques personnes s'étaient même placer sur les côtés de la croisée du transept ou se trouvait l'autel, ou une partie de la messe était proclamer, mais generalement, les pretres, ou evèques qui faisait l'office montait sur un pomontoire en bois, surelever, sur l'un des côtés de la nef ce qui permettait que plus de personne entende sa voix. Elle trouva une place, elle un peu éloigné de la sacristie, cela l'arrangeait, car personne n'ignorait que c'était la le lieu de réunion des inquisiteurs, soit disant en mission sainte, qui se contentait de traquer des pauvres créatures rejetter de leur bon Seigneur.
Elle ne savait pas si son epoux viendrait lui aussi a la messe, elle esperait que non, de toute facon, il aurait déja fallut qu'il se reveille et combatte le mal de tête dut a sa cuite de la veille. Elle avait laisser un mot sur le secretaire, lui disant ou elle se trouvait, ce n'était pas une invitation a la rejoindre, mais elle ne voulait pas qu'il croit qu'elle ai découcher, ce qu'elle avait pourtant fait, elle esperait ainsi ne pas trop avoir a se justifier.
La messe était en latin, très peu de pretre acceptait de faire autrement. Elle trouvait cela dommage, et même si elle connaissait les bases du latin, avait un peu de mal a saisir le sens de chaque mots. Elle immaginait alors ce que ce devait être pour quelqu'un qui n'avait pas eut la chace de recevoir une instruction digne de ce nom. Ces pauvres gens était endiguer, ammener a croire a une chose dont il ne comprenait pas le sens, si ce n'était qu'il fallait obeir et être pieu pour acceder au Paradis. Et pourtant, si Dieu était Pardon, comme ils le clamait haut et fort, chaque créatures de ce monde devrait pouvoir trouver un repos mériter dans sa mort. Elle n'aurait pas été jusqu'a dire que l'Enfer, était justement la vie, de peur de blasphemer, de plus, si c'était reelement l'Enfer, les gens ne s'y accrocherait pas avec tant d'ardeur.
Le temps de la Communion. De nombreuses personnes se levaient pour recevoir ce "corps du Christ", elle non. Elle pouvais y prétendre, mais elle n'avait plus communier depuis le jour ou elle était devenut ce qu'on appelait les bêtes de la nuit. Des regards se posaient parfois sur elle, des visages famillier, ou du moins qu'elle avait déja croisé. Il lui semblait reconnaitre une femme de chambre du temps ou sa mère était encore en vie. Elle n'y prenait pas garde, si les questions affluaient au bords de leur lèvres, cela ne la dérangeait pas. Elle n'avait pas a s'expliquer.
L'Eglise se vidait peu a peu, il restait encore du monde, mais ce n'était rien de la foule qui avait brasser ce lieu quelques instants plus tot. Cerseï se leva a son tour, et s'approcha d'un petit renfoncement dédier a la vièrge Marie. De nombreux cièrges et bougie y était placer. Elle laissa tomber quelques pièces dans le tronc, et pris un cièrge. Elle l'alluma sur un autre, avec un petit mouvement de recul. Le feu était nocif, et sa lumière était désagréable a ses yeux. Elle savait bien que c'était l'un des points faibles de ce qu'elle était devenu. Elle déposa le cièrge sur l'endroit prévut a cet effet, et s'agenouilla, levant les yeux sur la statue de la vièrge, elle les ferma ensuite, murmurant a voix basse quelques mots.
"Sainte Marie mère de Dieu..."
La totalitée de son discours n'était pas audible, seuls quelques mots se détachait du silence.
"Pardonnez moi parce que j'ai pecher..."
C'était en théorie à un prêtre qu'on devait se confesser, mais elle n'en avait pas l'intention. Un prêtre ne la comprendrait pas, et aurait tôt fait de la dénoncer, malgrès ce soit disant silence qu'ils devaient concerver. Cette Marie, avait été acuser de traitrise, elle portait en son sein un enfant, de divine conception, en prommettant de n'avoir jamais été touché, elle se retrouvait ainsi sans l'avoir voulut, et Cerseï aimait a s'y comparer. Bien entendut, elle n'avait rien de divin, mais tout comme elle, elle n'avait rien demander... ou plutôt, rien fait pour que cela arrive. De plus, elle était certainne que cette "alliée" ne divulgerait jamais ses craintes ni sa nature.
Cerseï avait toujours les yeux fermer, mais elle avait sentit une présence se rapprocher d'elle. Elle se contenta de se taire, formulant en silence ses prières. C'était plus pour se cacher que pour ne pas déranger, mais cela, l'être qui se trouvait maintenant a côté d'elle ne pouvais pas le savoir. Elle essayait de ne montrer aucun signe d'une gène quelquonque. Elle n'était qu'une femme pieuse qui rendait grace a Marie... | |
| | | Kahlia Zweig Nouveau
Nombre de messages : 16 Age : 34 Date d'inscription : 24/11/2008
Papier d'identification Profession: Aucune Titre de noblesse: Duchesse
| Sujet: Re: Une petite place au Paradis...[libre] Jeu 27 Nov 2008 - 22:15 | |
| S'il y avait bien un endroit où Kahlia ne supportait pas d'aller, c'était à la messe. Pourtant, chaque Dimanche, son nom l'empêchait de manquer à ce "devoir". C'est ainsi que ce Dimanche-là, elle se retrouva, encore une fois, au premier rang pour assister à la lecture latine des Saintes Écritures. Comme à son habitude, en entrant, elle avait ignoré l'eau bénite. Sa garde lui reprochait parfois de ne pas être une bonne pieuse. Mais au grand jamais ne lui avait imposé quoi que ce fut.
Assise, elle écoutait les Saintes Ecritures. Les lecteurs étaient mauvais. Kahlia parlait un latin naturelle, étant quasiment sa langue maternelle. Et a chaque fois, elle était choquée de devoir rester sur son siège pendant que le prêtre divulguait son jargon. De temps à autre, elle se trémoussait sur son siège. Elle sentait qu'elle genait les personnes autour d'elle et cela l'amusait. Parfois, elle eternuait. Sa race n'est pas censé avoir un comportement si humain, mais le regard de haine de ses voisins la faisait jubiler. Elle agissait vraiment de manière immature. Durant toute la messe, elle avait dû éternuer 5 ou 6 fois, ne se rendant pas compte qu'un humain normal n'éternuait jamais autant.
Mais au plus elle faisait du bruit, au plus le coeur de ses voisins battait fort dans leur poitrine. Ils étaient enervé. Et malheureusement, ils avaient réussi à maintenir leur colère entre eux. Parfois, certain jour de messe, elle arrivait à faire craquer un de ses voisins. Celui se levait d'un coup puis partait, ou il criait sur Kahlia, sinon, il lui donnait un coup de coude qui lui provoquait un cri de douleur en percutant la peau si ferme de la Duchesse. Cette dernière se retenait de rire et prenait un air outré, mais à l'intérieur, elle jouissait d'avoir pu déstabiliser quelqu'un dans la demeure de Dieu.
Comme dis plus haut, cette fois-ci, elle n'avait pas réussie, et était un peu déçue. Lorsque la lecture fut terminer, il y eut la Communion. Quoi de plus idiot ? Mais encore une fois, son rang ne lui permettait pas de refuser. Elle devait assister à cela et même parfois aider les pêtres pour prouver sa foi. Par bonheur, ce jour-là, elle n'eut pas à le faire. Elle attendit donc en regardant ces pauvres paysans aller chercher leur vivre.
Kahlia remarqua parmis la foule une personne qui ne participait à cette mascarade. Pourquoi était-elle là si elle ne participait pas à la cérémonie la plus importante pour les autres ? Kahlia se concentra sur cette femme. Elle tentait de se faire oublier, ne voulait pas déranger ni participer. Kahlia opta pour écouter le coeur de la jeune femme.
Elle ferma les yeux pour ignorer ses autres sens. Et le monde permet toutes ses couleurs, perdit toutes ses odeurs et toutes formes. Seul demeurait le son. Parmis ce même son, Kahlia fit le tri parmis les braillements des humains et se concentra sur l'endroit où se trouvait la femme qui l'avait interpelé. Et provenant de cette place, elle ne recevait que le son d'un souffle. Aucun coeur.
Sans ouvrir les yeux, elle se mit tout à coup sur ses pieds. Sa garde en fit de même. Le regard que leur jetait la Duchesse était explicite. Et peu à peu, la garde se démembrait pour sortir de l'établissement de Dieu. Suivit de beaucoup de paysans qui rentraient chez eux. Kahlia était debout et fixait la jeune femme sans coeur. Son regard devait vriller le dos à cette femme, pourtant, Kahlia ne remarqua pas de changement dans son coportement.
Et la femme se dirigea vers Marie, une fois la foule dissipé seulement. Kahlia se rapprocha et ne voulut pas entendre ce que racontait à voix basse la morte agenouillée. La Duchesse sentit qu'elle fut repérer. La femme avait un sursaut au niveau du souffle au moment où Kahlia s'approchait.
Cette dernière se tint à quelque 1 metre derrière la femme, elle croisa ses mains sur son nombril et patienta en vrilla le dos de la jeune femme prostesnée devant Marie. Il ne fallait pas déranger quelqu'un en prière. | |
| | | Cerseï Pirré Hewley Admin
Nombre de messages : 75 Age : 33 Date d'inscription : 08/06/2008
Papier d'identification Profession: Joallière et Chasseuse de Démon occasionelle. Titre de noblesse: Comtesse
| Sujet: Re: Une petite place au Paradis...[libre] Jeu 27 Nov 2008 - 23:19 | |
| Contrairement à ce qu'elle avait immaginée, personne ne vint prier a son côté. Cela la genait d'autant plus que la présence se faisait lourde, écrasante... Elle était dérangeante. Cerseï sentait un regard appuyer dans son dos, un regard qui lui glacait le sang, et son coeur battait un peu plus vite, même si désormait c'était en silence. Elle ressentait ce même malaise qu'alors qu'elle était une simple humaine, frivole et joyeuse, acceptant un simple diné qui s'était difficilement soldé.
Un Vampire, ca ne pouvais être autrement, elle n'entendait pas son coeur, mais était maintenant certainne qu'il sagissait d'une femme, son souffle, et le bruissement de l'étoffe de la robe qu'elle portait ne trahissait pas. Elle semblait attendre quelque chose. Cette présence la troublait tellement qu'elle ne parvenait même plus a réfléchir a sa prière silencieuse. Elle retint un juron entre ses lèvres, et rouvrit les yeux. Elle n'osait se retourner de peur de rencontrer un visage des plus effrayant.
Sa vie prenait une tournure qui ne lui plaisait pas. Elle n'aimait pas l'idée de vivre une vie routinière, mais avec le recul qu'elle possedait aujourd'hui, elle se demandait s'il elle n'aurait pas preferer vivre dans cette magnifique insoucience que lui aurait apporter l'ignorance, plutot que de devoir a ce jour, nager dans un monde qui lui semblait dépourvut de toute ses qualités, dans un monde ou il lui semblait qu'elle pouvais a tout moment basculer vers la mort, par une simple "mauvaise" rencontre. Cette sensation d'être constament agresser n'avait aps été améliorer depuis la merveilleuse intervention du Vampire dans sa chambre. Il aurait put l'étrangler, simplement et la laisser sans plus de vie qu'elle n'en avait déja.
Son regard ne déviait pas de la vierge, mais sa voix s'éleva, plus nette qu'elle pouvais, elle essayait de ne pas laisser paraitre son malaise. Laissant un oeuil trainer vers l'arrière, elle ne put que constater le tenue fortement ostantatoire de la femme qui tronait la, comme une statue de marbre. Comme quoi la gangrène dont elle était elle même une représentaiton se faufillait jusque dans les plus hautes instances...
"Que peut faire une simple pénitente pour vous?"
Elle se redressa, posant ses mains sur le sol pour se relever. Elle les frotta un peu, epoussetant sa robe, avant de se retourner et découvrir le visage si singulier de son interlocutrice. De long cheveux blanc encadrait un visage au teint blafard, lui donnant une certaine beauté inaccessible, mais Cerseï y reconnaissait bien celle de la mort et surtout d'une certainne corruption. Car elle même n'avait jamais perdu sa blondeur. Le visage qui s'associait maintenant avec cette présence n'avait rien pour la rassurer. Et il ne lui semblait jamais l'avoir vut auparavant, du temps ou elle vivait ici, étant enfant. Il lui semblait avoir devant elle un être centenaire, et pourtant la jeune femme ne parraissait que la vingtaine, ce curieux mélange qui la rendait plus mystèrieuse encore.
"Nous pourrions peut être allez discutez ailleur si vous le souhaitez, personnelement j'ai finit de m'entretenir avec Dieu pour aujourd'hui..."
Elle ne cachait pas une certainne ironie dans ses mots. Elle ne souhaitait surtout pas attirer l'attention sur elle en publique, elle avait bien trop a perdre. Elle esperait simplement ne pas s'attirer d'ennuie qu'elle saurait irrésoluble. Cette situation lui tirait un rire nerveux, mental du moins car son visage bien qu'un peu crisper semblait tout a fait normal. Elles étaient la face a face, et il lui semblait déja, a la regarder, qu'il n'appartenait pas au même camp, mais quel camp? elle n'en savait rien. Ce dévisagement... il lui semblait observer un de ces combat de coq, alors que ce serait sur l'instant plutôt des poules, sur lequel on parirait... et cette pensé la fesait frissonner, rien que d'observation, elle n'aurait pas parier sur elle. Il fallait se montrer courtoit, plus que de raisonnable. Cerseï décrocha un sourire, bien qu'elles savaient toutes les deux qu'il était forcé, pour en avoir executé si souvent. Cerseï contourna la Vampire, se dirigeant vers la sortie, sachant pertinament qu'elle serait suivit, bien qu'elle aurait preferer que non.
Ce teint si pâle, il lui semblait pourtant que ce soit le lot d'être qui ne sortait que la nuit... Alors que faisait t'elle la en plein jours? Une fois sorti, avec un peu d'avance sur la Duchesse, Cerseï posa deux doigts au dessus de son nez, fermant les yeux. Priant en son fort interieur pour que ca se passe bien. Elle s'éloigna un peu plus, et se dirigea vers un petit jardin qui bordait la cathédrale. | |
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