Peinture [Open]

Sujet: Peinture [Open] Jeu 20 Nov 2008 - 12:28

Le temps semblait de nouveau être clément ces derniers jours, assise sur sa petite chaise, Sariah peignait énergiquement où sont esprit s’échappait. Faites de milles couleurs, on pouvait apercevoir arbres, plaines vertes et ruisseau dans ce tableau qui n’était pas encore terminé.

Parsemé en de rares parties du tableau, des tâches noires au formes humaines ou non semblaient surveiller cet endroit idyllique. Un œil expert en la matière aura rapidement reconnu des êtres fantastiques derrières ces tâches sombre. Lycans, Vampires, Démons, il était facile de les apercevoir si seulement on savait à quoi ils ressemblaient.

D’un coup de pinceau énergique et précis, elle peignait ce que son esprit troublé lui montrait lorsqu’elle le laissait s’échapper dans le monde de l’imaginaire. Les dernières nouvelles qui lui étaient arrivé aux oreilles étaient des moins joyeuses ; une guerre s’annonçait et inexorablement Reid y prendrait part.

Elle avait longuement calculée s’il était possible de l’empêcher de prendre part à la bataille, l’empêcher d’aller vers une mort inévitable. Car elle l’avait bien vu, le corps de Reid ne supporte plus les allés et venues de son démon. Ces saignements sont de plus en plus graves et de plus en plus fréquent, son corps dépérit lentement et Sariah avait calculé une probabilité de 35% qu’il commençait à perdre la raison.

Elle lâcha un léger soupire qui se perdit dans une petite bise qui venait de se créer et qui disparut rapidement.

« J’avais espérée une vie moins banale mais tout de même pas autant bouleversée de tout les sens comme ces derniers temps… »

Elle resta un instant figée sur place, réfléchissant. Puis elle se remit au travaille, elle dessina comme des nuages en formes de mains qui allait tout prendre, déchirer et détruire… Ou alors tout remodeler…

Après un instant elle se remit à peindre des personnages, elle peignit les fauteurs de troubles ; Une femme aux cheveux d’or au regard troublant qui semblait caché mille vérité et à ces côtés un chasseur avec un bandeau sur les yeux. Ensuite, elle peignit une femme belle et semblant raffinée mais qui avait des ailes noir dans le dos, elle avait ces bras autour du cou d’un homme qui se tenait devant elle, le visage à moitié assombris, juste deux petits points jaune ressortaient donnant à ce personnage un regard étrange et mauvais. A coter d’eux se trouvait un jeune vampire au regard furieux, il semblait que ces vêtements avaient une marque de brûlure intense au niveau de son cœur et ces mains étaient baignées de sang.

Elle dépeignit aussi une femme aux yeux gris envoûtant et à la coupe de cheveux bien trop courte pour le petit peuple. Elle semblait recroquevillée sur elle-même, fragile mais pourtant forte et sûre.

Sariah regarda son tableau, manquait-il quelquechose dessus ? Sûrement que la personne qui arriva derrière elle pouvait le lui dire.

Sujet: Re: Peinture [Open] Mer 26 Nov 2008 - 17:54

Orléans avait finit par rendre Reïkan assez anxieux, une confrérie mettait le duché tout entier sans dessus dessous. Cela ne ferait qu'empirer si personne n'intervenait. C'est pourquoi, prenant un cheval, il partit dans les comtés voisins, trouvant un peu de calme pour réfléchir. Il arriva au bout d'un moment devant une grande propriété, sans doute celle du maitre de la contrée. Cela tombait bien, il était fatigué, et en tant que comte également, il pouvait demander à rester loger.

Descendant de cheval, et marchant, un peu, non loin de la propriété, il tomba sur une jeune femme qui peignait. Le dernier peintre en date qu'il avait rencontré ne lui avait laissé une drôle d'impression, espèrerons qu'ici ce ne soit pas la même choses.

Reïkan était derrière la peintre, le tableau représentait une jeune fille recroquevillé, au regard fort, cela évoqua au comte ce qu'il fut, traumatisé, mais fort, c'est pourquoi il suggera :

" Une larme coulant le long de la joue signifierait la souffrance, cependant, sur un tel visage, cela montrerait qu'elle la surmonte... "

Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait adressé la parole à une parfaite inconnue, cependant, Reïkan lui demanda également :

" Savez vous ou puis je trouver le maitre des lieux ? "

Sujet: Re: Peinture [Open] Mer 26 Nov 2008 - 19:27

La personne qui était derrière elle commença enfin à parler lui suggérant de rajouter une larme sur le visage de la fille recroquevillée, il pencha un peu la tête jugeant l’idée puis rajouta la larme avec un sourire sur les lèvres.

Elle se retourna pour avoir son interlocuteur en face, elle ne l’avait jamais vus par ici auparavant mais ces habits montraient qu’il était de rang noble, duc ou comte sûrement. Elle se leva quelque peux remplies de peinture et fit la meilleure révérence qu’elle put compte tenu de son accoutrement.

« Le maître des lieux est mon père qui est absent pour un bon mois avec ma mère, donc je suis la représentante légale de ce comté. Je me nomme Sariah Nabooru mais appelé moi Sariah tout simplement. »

Sariah fit un sourire aux personnages, c’était la première fois qu’elle parlait avec un noble d’ailleurs, elle se devait de faire bonne impression envers lui pour que son séjour soit mémorable et qu’il apprécie ce comté.

« Veuillez excuser cet accoutrement pour les moins non digne de mon statut de comtesse héritière. Mais il faut dire que j’ai tendance à un peu "m’éparpillée" lorsque je peins.

Mais je vous en pris, venez avec moi au manoir, je vous invite pour ce soir. »

Elle se mit alors à rangée ces affaires de peinture avec une certaine maladresse quelquefois. Quand elle eue finie, elle portait le tout sous le bras et ne semblait pas gênée par tout cet attirail. Les deux personnages se mirent donc en route pour le manoir Nabooru. Sariah en profita pour questionner le noble.

« Il ne me sembla pas vous avoir croisé ici ces dernières années, vous venez d’arrivé, je suppose ? Vous venez d’où exactement ? »

Sariah écouta la réponse du personnage ce qui fit naître encore d’autres questions en elle.

« Voila donc un grand voyage… Mais dites moi… Vous sembliez fuir quelquechose lorsque je vous ai entendus pour la première fois… Quelquechose ne va pas ? »

Ils arrivèrent alors au manoir où Sariah fit attelé le cheval du comte et l’invita à entré dans le manoir, après avoir fais visiter celui-ci, ils passèrent à table.

Sujet: Re: Peinture [Open] Jeu 27 Nov 2008 - 18:39

Ainsi dont, c'était la fille du seigneur d'Eldaran, intéressant, c'était désormais plus simple de s'adresser à une personne ayant autorité ici. La jeune femme semblait... Excitée à l'idée de rencontrer une autre personne de sa trempe, Reikan le déduisit aux nombreuses questions qu'elle lui posa, et à chaque fois il répondait, c'était toujours net et précis, jamais de réel détail, qui êtes vous et d'où venez vous ?

" Je m'appelle Reïkan Hewley, Je viens de Lotheim, une baronnie en Lorraine. "

Quelque choses ne va pas ?

" A vrai dire, non, j'ai appris de nombreuses choses sur les vampires dans cet endroit, peut être en savez vous plus que moi ? "

Ils allèrent à table, le repas était frugal, viande, volaille, salade, fromage et... le vin, ce dernier était onctueux, savoureux, délicieux, les adjectifs ne manquaient pas. Cependant, il ne voulait pas perdre son temps en bavardage inutile et il lui posa des questions à son tour :

" Vos parents sont absents depuis longtemps ? Vous n'avez jamais eu de problème dans votre contré ? "

Ils discutèrent ainsi de longs moment, parlant des troubles dans la région, cette Sariah était quelqu'un de bien, quelque choses en elle était vraiment bon et mit en confiance Reikan.

Sujet: Re: Peinture [Open] Jeu 27 Nov 2008 - 23:37

Les divers plats semblaient défilés inlassablement devant les deux hôtes, heureusement pour Sariah qui mangea beaucoup sans pour autant ne pas faire preuve d’une grande délicatesse digne de son rang élevé.

Entre les divers plats de province et spécialités diverses, Sariah avait fait glissé quelques plats orientaux histoire de mettre en fête le palet de son invité. Elle eu droit aussi à cette explosion de saveur que seul certains plats de son pays pouvait le lui offrir. En effet, seul les plats de la tribu Gerudo pouvait autant la faire aimer la nourriture.

Le repas fut des plus frugale et en premier temps Sariah en oublia même d’adresser la parole à son inviter, il est vrai qu’elle n’avait pas encore trop l’habitude des courtoisies et autres artifices de la noblesse.

C’est seulement après un court instant qu’une discussion des plus aimables débuta entre les deux personnages. Des suites de questions et de réponses sur la provenance de chaque interlocuteur. Sariah trouvait plaisante la compagnie de son invité qui pour une fois n’était pas un noble qui venait demander sa main à son père.

Enfin le repas sembla toucher à sa fin car les mets de desserts arrivèrent, tourtes, glaces, gâteau et fromage furent disposés sur la table. Entre deux rires, morceau de gâteau et tasse de thé, le noble qui se nommait Reïkan faufila une question qui fit avaler de travers à Sariah.

Elle toussa un peux puis répondit.

« Mes parents se sont absenté le mois dernier, mon père travail dans les chemin de fer et ma mère s’occupe des relations internationales de son entreprise, c’est donc pourquoi lorsque l’un doit partir, le deuxième le suit… »

Elle but une petite goûte de son thé et reprit après s’être éclairée la voix.

« La contrée ? Non pas que je ne sache, vous savez, il y a vraiment peux de chose qui se passe ici, c’est sûrement pourquoi mes parents ont décidé d’emménager ici.

Il y a juste eu la mort de la pauvre comtesse du conté voisin. Une pauvre femme qui serait morte d’un infarctus m’a-ton dit. Mais bon… Je ne suis pas une racontarde des raggots qui circulent en ce moment… Pourquoi une tel question cher ami ? »

Biensûr elle mentait, étant un nœud névralgique des informations entre les races en Orléans, elle était au courant des moindres faits et geste de chacun, si un Lycan éternuait en Orléans, elle le savait dans la minute qui suivait.

Seul une chose manquait à ces informations : les traits des personnages, par exemple avant qu’il ne lui dise son nom, elle ne savait pas qui était Reïkan dit le "chasseur d’argent". Maintenant elle pouvait mettre une tête sur ce nom, voir même posé une prime sur sa tête via un portrait robot.

Elle sourit gentiment à son interlocuteur, il serait bon pour elle de le connaître autrement que sur les manuscrits qui lui parviennent. D’ailleurs un manuscrit lui fut amené par un de ces suivants. Elle le déroula gentiment, en lut le contenu, amena rapidement une main sur sa bouche comme pour contenir sa stupeur puis fit partir le suivant gardant le parchemin sur elle.

« Veuillez excuser cette interruption, de quoi parlions-nous déjà ? »

Sariah attendit la réponse de son interlocuteur avec un petit sourire aux lèvres.