Retour de Lotheim

Sujet: Retour de Lotheim Sam 15 Nov 2008 - 14:15

Le carrosse dans lequel se trouvait les deux suzerain du comté d'Ancénis, avançait lentement dans la vaste campagne d'Orléans, la mère de Cerseï leur avait fais quitter subitement la Baronnie de Lotheim au grand désarroi de Reïkan. Cela faisait treize heures qu'ils attendaient avec impatience d'arriver à Ancénis, le voyage étant péniblement long et inconfortable.

Reïkan regardait souvent par la fenêtre, trouvant les paysages morts... Et angoissant. Souvent il lâchait des soupir, Cerseï savait ce que cela voulait dire, qu'il préférait le paysage Allemand au Français. Il avait emmené avec un lui un roman, écrit en langue française, depuis le temps, il parlait aussi bien la langue que sa compagne. le cocher semblait mort, le peu de fois où le Comte lui adressait la parole, celui-ci ne trouvait qu'à répondre : " Oui Monsieur, Non Monsieur, Avec plaisir Monsieur, etc. "

Cela était désolant. Quant à Cerseï, il aimait parler avec elle mais généralement, quand la discutions s'éternise trop, ça finissait souvent en franc débat et Reïkan se sentait déjà fatigué.

Il s'était vêtu de ses habits de voyages, pantalon en toile américain noire (Jean's), et une longue veste en cuir qui lui tombait jusqu'aux genoux, avec en plus, un chapeau qu'il aimait tenir dans ses mains, révélant son visage fatigué et ses cernes. De temps à autre, il posait son regard sur sa femme, lui souriait et détourna son visage.

Cependant, au bout d'une heure d'attente, aux abord d'Orléans, il lança à Cerseï :

" Rappel moi, pourquoi sommes nous là ? "

Il savait très bien que c'était la mort de la mère de la comtesse, mais cela lancerait sans doute une brève discutions qui l'occuperai le temps que le cocher arrive à Orléans, et qu'il s'arrête un peu en ville le temps de donner à boire aux cheveux, et qu'eux, puissent se dégourdir les jambes.

Voyant le château au loin, il lâcha également :

" Si nous sommes comtes, je suppose qu'on à le droit de s'inviter à la table du Duc n'est ce pas ? "

Il sourit faiblement à Cerseï.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Sam 15 Nov 2008 - 15:40

Le fiacre avancait lentement mais surement. Les nids de poule de la route le secouait parfois violement, et s'il n'y avait pas un mince epaisseur de rembourage entre leur fesses et le bois dur de la banquette, Cerseï était persuader qu'elle ne pourrait plus s'assoire avant quelques jours. Elle n'avait plus fait de voyage aussi long depuis près de deux ans, et elle devait avouer que cela ne lui avait pas manquer.

Elle était assise en face de son époux qu'elle observait de temps a autre a la dérobé. lorsqu'il croisait son regard, il se contentait de sourire et de détourner le regard. Elle faisait de même. Son regard se posait sur les paysages de son enfance. Ils ne lui avaient pas manqué, mais elle était contente de rentrer enfin chez elle. Le temps était frais, d'autant plus que le soleil s'était lever peu de temps avant. Ils avaient quitter Lotheim dans la nuit, afin de rendre le voyage plus court. Mais aucun des deux n'avaient réelement put dormir, et cela se voyait sur leur visage, bien que celui de Cerseï soit moins marquer, maquillage oblige. Elle avait revetut, un pantalon d'équitation, dont elle se servait parfois et qui était plus pratique pour voyager, mais gardait en haut un corsage toujours élégant, mais malheureusement peu réchauffant. Elle avait donc placé sur ses épaules un long manteau, qui la protegeait a peine.

En regardant Reikan soupirer, elle compris que quoi qu'elle fasse pour lui rendre l'endroit plus attrayant, il ne cesserait de penser a son Allemagne natale. Elle esperait néanmoins qu'il puisse comprendre que ce lieu la ravisse elle, inversement a lui. Il ne pouvais pas savoir combien la mort de sa mère pouvais être un soulagement pour elle. Elle le cachait bien, sous un deuil faint. Elle aimait sa mère, mais rentrer en France était pour elle a ce jour encore plus important, suite a certain évenement peu agréable...
Elle preferait ne pas pensé a ce qui les attendait. La situation promettait d'être difficile, surtout qu'elle avait maintenant bien compris que Reikan ne comptait pas abbandonné ses traques une fois en France. Elle esperait qu'il ne découvre jamais que la "vermine" se trouvais jusque dans son lit. Et bien qu'elle savait qu'un jour viendrait ou ils auraient a s'expliquer, elle savait qu'elle ne pourrait jamais lui faire de mal.

La jeune femme ferma les yeux, elle se sentait bercer, par le rythme réguliers des battements du coeur de Reikan. Il y avait aussi celui du cocher et des deux chevaux, mais elle y pretait moins attention. Elle fut tirer de sa torpeur par les mots de Reikan, et ouvrit simplement les yeux.

" Rappel moi, pourquoi sommes nous là ? "

Elle sourit doucement, et répondit sur un ton assurer, qui montrait que la jeune femme n'était pas totalement effondrer par la mort de sa genitrice.

"Parce que je ne pouvais plus supporter tes parents."

Elle parlait d'un ton un peu amuser, et presque plaisentaint, et pourtant, ces mots était teinter d'une grande part de vérité. Le chateau commencait a être visible au loin. Mais ce n'était pas leur direction. La Vampire répondit a son sourire. Mais elle ne savait pas vraiment si Reikan était serieux.

" Si nous sommes comtes, je suppose qu'on à le droit de s'inviter à la table du Duc n'est ce pas ? "

Elle se leva pour venir s'assoir auprès de lui mais ce fut le moment que choisit la voiture pour rouler sur une grosse pierre et elle manqua de s'écrouler si Reikan ne l'avait pas a moitier rattraper. Elle finit par se rassoir rapidement, de peur de chuter encore.

"Nous pourrions... Mais je ne suis pas sur que cela serait très bien vut sans prevenir. Et puis il y a deux ou trois affaires qui nous attendent a Ancenis. La personne qui gère le dommaine en notre absence, un serviteur de confiance, a été prevenu de notre arriver. Je ne doute pas qu'il ai prevut de quoi nous rassasier."

Elle le regarda un instant, et l'embrassa sur la joue.

"J'espère qu'avec le temps tu finira par aimer cet endroit autant que moi."

Il savait maintenant que son aversion pour l'endroit n'était pas inapercut. Elle lui sourit gentiment, esperant que le voyage ne durerait plus très longtemps. Elle sentait qu'elle ne pourrait plus rester assise très longtemps, au quel cas elle déciderait peut être de finir a pied.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Sam 15 Nov 2008 - 17:35

Reïkan sourit lorsqu'elle répondit qu'elle ne supportait plus la pression de ses parents. Il est vrai qu'ils étaient un tantinet énervant, toujours avec ces questions sur un futur héritier. Elle lui rappela que leurs destination était le comté d'Ancénis, pas Orléans, bien que la halte serait obligatoire. Choses rassurante à savoir, où qu'ils aillent, ils recevront à manger.

Cerseï se leva, et par un brusque mouvement du carrosse, elle s'écroula à moitié sur lui, qui la rattrapa, l'aidant à s'assoir prêt de lui. Elle souhaitait qu'il aime cette région autant qu'elle, alors que d'ici il pouvait sentir la présence des vampires et des monstres qui hantent cette région... Sur le coté de la carriole, se trouvait un petit coffre en bois raffiné, Reïkan l'ouvrit et sortit deux coupes en métal ainsi qu'une bouteille de vin Alsacien. L'Alsace, région tiraillé entre l'Allemagne et la France, c'est peut être pour ça qu'il aimait cette région, alors que ce n'était qu'un passage entre sa Baronnie et le comté d'Ancénis.

Buvant un peu de vin, il n'avait pas fermé le coffre, son arbalète s'y trouvait, elle avait une forme spéciale, le lanceur était sculpté de façon à ce qu'on à l'impression que c'est la tête d'un démon qui crache les traits d'argent, et les ailes de la bête servent à tendre la corde. Reïkan remarqua que sa douce contempla l'arme c'est pourquoi il ferma le coffre d'un petit coup de pied. Il n'aimait guère parler de son amour pour la chasse.

" Bon, et bien à nous ! "

Dit il en trinquant avant de vider son verre cul sec.

Il déposa son gobelet par terre puis regarda par la fenêtre, ils n'étaient plus très loin de la ville. Il remit son chapeau sur sa tête et regarda sa femme, il lui sourit et dit :

" J'aurais cru t'imaginer plus joyeuse à l'idée de reprendre l'affaire familiale et de retrouver ta France... "

Reïkan lui fit un clin d'œil avant de se ré-assoir à coté d'elle. Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent à destination, les écuries d'Orléans, il était encore tôt, environs 7h30 du matin, c'est pourquoi Reïkan sauta du carrosse, et s'étira pour la première fois depuis treize longues heures. Il prit son arbalète, se l'attacha dans le dos, et aida sa femme à descendre.

" Bien, qu'est ce que tu suggère de faire tant que nous sommes ici ? "

Sujet: Re: Retour de Lotheim Sam 15 Nov 2008 - 19:56

Le jeune homme n'avait pas répondut à sa douce remarque sur ce qu'il pouvait éprouver pour ce pays, et avait choisit d'ouvrir son coffre de voyage et d'offrir a sa compagne une coupe de vin de bonne qualité. Elle prit le verre qu'il lui tendais. Elle n'avait pas soif de vin, mais cela avait peu d'importance pour le moment. Reikan buvait déja, quant a elle, elle regarda d'abbord le fond de son verre. Rouge sang. Elle rabaissa son vers, sans en boire une goutte, avant de poser son regard sur le coffre en bois.
L'arbalette de Reikan y était déposé. Elle représentait un monstre, de la même manière que pour lui, les créatures malchanceuse comme les vampires et lycans étaient des monstres. Elle ne dit rien, et cacha son malaise en buvant sa coupe.
L'idée qu'il puisse un jour retourner cette arme contre elle lui glacait le sang.

Reikan ne semblait pas vouloir, qu'elle observe plus longtemps l'objet, et ferma d'un coup de pied le coffre. Peut être croyait il qu'elle se demandait a quoi il passait son temps, de lui décrire ses excursions. Il n'en était rien, elle s'immaginait fort bien quel boucherie cela devait être lorsqu'elle l'entendait rentrer le soir, et venir se coucher dans les draps froids. Elle s'était toujours occuper de nettoyer ou faire reparer ses affaires sans jamais trop poser de question. Elle immaginait suffisament bien.

" Bon, et bien à nous ! "

Elle redressa la tête, et eut un faible sourire, en levant son verre avant de le porter a ses lèvres. Elle ferait ce qu'il attendait d'elle, et ne poserait pas de questions. Pas ce matin en tout cas. Elle ne finit pas le contenue de la coupe. L'alchool, dès le matin lui monterait trop facilement a la tête, surtout a jeune.

Ils seraient bientôt a Orléans, de la ils repartiraient pour Ancenis après avoir faire quelques achats. Et surtout, après avoir assister a l'enterrement de sa mère. La messe devait être celebrer tôt le matin, mais le prêtre qui la connaissait un peu avait accepter de retarder la cérémonie pour qu'ils puissent être présents.

" J'aurais cru t'imaginer plus joyeuse à l'idée de reprendre l'affaire familiale et de retrouver ta France... "

Il lui fit un clin d'oeuil, elle secoua doucement la tête avec un air réprobateur, avant de se lever et de passer la tête par la fenetre sur laquel elle s'était appuyer. Ses boucles blondes se rabattait sur son visage avec le vent, elle prit une grande bouffé d'air frais.

"Je te rappel qu'on vient pour enterrer ma mère..."

S'il s'était permit la remarque, c'était peut être parce qu'il avait remarquer que ce malheureux evenement ne la peinait pas tant que cela. Cela ne la genait pas, mais on ne plaisantait pas avec la mort. Lui qui était si croyant, il devait pourtant le savoir.
Ils arrivaient, Cerseï rentra sa tête à l'interieur de l'habitacle et se rassit en face de lui. Lorsque les chevaux s'arretaire et que le cocher vint leur ouvrir, Reikan descendit avec hâte, il ne supportait manifestement plus d'être assis. Il rouvrit le coffret pour prendre son arbalette avant de l'aider a descendre. Elle le regarda avec un air réprobateur. C'était peu discret et d'un gout peu sur.

"Tu as vraiment besoin de ca? On va a un enterrement... pas dans une de tes chasses."

Elle haussa les épaules, qu'il fasse ce qu'il veut après tout. elle n'était que sa compagne, et n'avait a priorit pas d'ordre a lui donner.

" Bien, qu'est ce que tu suggère de faire tant que nous sommes ici ? "

Le cocher garderait leurs affaires, et pourrait se reproser ainsi que les chevaux, le temps qu'ils assistent a la cérémonie; mais ils avait encore un peu de temps devant eux. Il fallait qu'elle se change, d'une part parce qu'il était très cavalier pour une femme d'arriver en pantalon a l'église, et d'autre part, parce qu'elle se sentait encore souiller des actes de la soirée precedante. Il n'en savait rien, mais le visage suppliant du Vampire attacher sur son propre lit la hantait encore, il fallait qu'elle se débarrasse de ces affaires, de cette image, et de ce meutre qui pesait sur sa conscience.
Elle reflechit un instant, et soupira de fatigue.

"Nous pourrions louer une chambre dans un hotel... Je suis fatiguer et j'ai besoin de me reposer. En outre, il me semble qu'en cette saison, il y a un grand marché sur une place pas très loins, et je suis certaine que tu pourrait trouver des choses qui t'interesseront. C'est aussi un lieu de grand commerage si tu voit ce que je veux dire..."

Elle eut un sourire entendut. Elle savait qu'on parlait beaucoup en cet endroit des evenements de la nuit. Elle ne voulait pas encourager les actes de Reikan, mais a près tout, elle ne se sentait aucunement solidaire des autres Vampires, et elle doutait que quoique ce soit court sur elle, puisqu'elle n'était jamais revenut ici depuis sa morsure.

"Moi je pourrait acheter certainnes épices qu'on ne trouve pas a Ancenis. Cela fera plaisir au cuisinier."

Un faible courant d'air la refroidit. Cerseï serra son manteau sur elle. Elle semblait toute petite dans cet habit trop grand pour elle.

"Si je me rappele bien, ce n'est pas très loin. Par la."

Les amants se mirent alors en route, elle rêvait de pouvoir enfin s'allonger dans un vrai lit après ce périple aussi inconfortable que long.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Sam 15 Nov 2008 - 23:54

Cerseï était une femme bien éduquée, elle faisait toujours savoir ce qu'elle pensait, et pourtant jamais ne donnait d'ordre à Reïkan. Au fond, cela le désolait, c'est un peu comme si elle gardait une espèce de soumission, de crainte envers lui qui ne lui a jamais fait de mal. Ils marchèrent donc à deux dans la cité, les gens posèrent sur eux des regards parfois inquiets, d'autres fois agressif, mais le plus souvent, interrogateurs. Deux aventuriers, on les auraient prit ainsi, deux chercheurs d'actions. Ce qui n'était qu'a moitié le cas finalement...

Ils finirent par arriver dans un hôtel luxueux. Reïkan s'occupa de tout, et marcha avec sa femme vers la chambre désigné par le guichetier.

Une fois à l'intérieur, le Comte jeta son arbalète sur le lit, puis, il enleva prestement son long manteau de cuir noir, a présent, il était vêtu d'une fine chemise en lin, dont il se débarrassa aussitôt, révélant ainsi son corps, à la fois musclé, basané mais surtout couvert de cicatrice, il en regarda quelques unes et sourit, pour certaines étaient plus ordinaires mais pour d'autres c'était de vrais romans...

Il regarda Cerseï, elle le regardait aussi, c'était le genre de moment ou chacun retenait son souffle, ou le silence en disait plus que les paroles, il s'approcha d'elle, plaça sa main droite dans son dos et la gauche sur son bassin, et il l'embrassa, elle venait de perdre sa mère, mais lui, était amoureux, et il n'y avait qu'eux dans la vie. Reïkan, lui aurait fait l'amour si ça n'avait pas été le jour de la mort de sa génitrice, c'est pourquoi, après ce baiser qui semblait n'avoir duré que le temps d'un éclair, il s'éloigna d'elle et sortit de la chambre, direction les thermes.

Une fois le chasseur de vampire partit, et Cerseï a nouveau présentable dans une magnifique robe noire, un vent froid s'engouffra dans la chambre, Cerseï était une vampire, elle savait que cela ne pouvait être qu'un de ses confrères qui lui rendait une petite visite. Une fois apparut totalement, la jeune comtesse vit devant elle un homme au teint blanc, livide, ses longs cheveux noirs étaient attaché dans une fine tresse à l'arrière de son crâne. Le vampire s'adressa à elle sur un ton sarcastique :

" J'ai appris la mort récente de votre chère mère, vous m'en voyez très attristé. "

Il sourit, révélant le sang qui restait sur ses canines.

" Oui, nous avons oublié de vous expliquer que sa mort n'a pas été accidentelle. "

Il ria subitement,, puis s'approcha très rapidement de Cerseï, l'étranglant :

" Écoutez moi bien, nous autres, vampires d'Orléans, ne somme pas comme ces crétins d'Allemands, si vous ne trahissez, vous en subirez les conséquences ! Tuez ce chasseur, ou empêchez le d'agir ! "

Alors qu'il venait de finir sa phrase, Reïkan entra subitement dans la chambre, il n'avait pas volé sa réputation de vif comme l'éclair, car à peine ouvrit il la porte qu'il se saisit d'une chaise, seul objet à porté et le jeta sur le vampire qui se dissipa, disparaissant, la chaise quant à elle fracassa la fenêtre, brisant le verre partout dans la chambre.

Une fois l'action achevez, Reïkan se précipita sur son amante et lui demanda :

" Est ce que ça va ?! Il ne t'a pas fais de mal ? "

Il regardait sa femme avec la peur qui lui soit arrivé un grand malheur.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Dim 16 Nov 2008 - 0:55

Reikan s'occupait de tout, elle le laissait s'affirmer dans son rôle d'époux. Elle savait que son tour viendrait, a Ancenis, il y avait de grande chance pour que ce soit elle qui prenne les directives.
Lorsqu'ils marchaient dans la rue, elle répondait au regard par des sourires appuyés, et géneralement, les gens, génés finissait par se détourner.

L'hotel était plus luxueux que dans son souvenir, et les prix plus expensif. Le chef de l'établissement avait du prendre du galion, ou bien l'etablissement avait été racheter par un homme plus riche. Les deux amants gravirent les marches jusqu'a l'étage ou se trouvait leur chambre. Cerseï avait un peu de difficulter a monter la male qui contenait une partie de ses affaires a l'étage, mais l'homme qui les avait acceuillit a l'instant vint lui porter secours. Elle le remercia avant de fermer la porte derière lui.

Elle poussa un soupir et se laissa tomber sur le lit, non loins de l'arbalette "monstrueuse". Le lit était moelleux et elle eut un sourire de satisfaction. Elle se releva et ôta simplement son manteau le posant sur une chaise qui tronait devant un petit secretaire.
Reikan s'était rapidement mis a l'aise et était déja torse nut lorsqu'elle se retourna. Il souriait de ses cicatrices, elle ne comprenait pas vraiment, c'était un critères de beauté pour lui? une source de fierté? être blesser pour elle n'avait rien de flatteur, et la seule cicatrice qu'elle n'avait jamais posseder avait été bien camoufler avant de disparaitre quasi-totalement.

Il la prit dans ses bras et l'embrassa, elle se blottit contre lui. Elle savait que malgrès sa certainne indiférence, cela passerait pour une soudaine prise de conscience de la mort de sa mère. Elle voulait simplement s'assurer sa présence. Qu'il la prenne dans ses bras malgrès ce qu'elle était devenut, bien qu'il ne le sache pas. Oublier ce qui pesait sur sa conscience; et elle était certainne que pour le moment ses bras l'y aiderait.
Il se détacha doucement d'elle, et finit par quitter la salle, il allait prendre un bain. Elle en aurait bien fait de même, mais se retrouver dans un bain mixte au millieu de plusieurs hommes ne lui plaisait guerre. Mais elle put tout de même se rafraichir le visage dans une cuvette d'eau froide.

Cerseï profita de ce moment de solitude pour se changer. Elle ouvrit la male qui l'accompagnait et en sortit une robe noire avec quelques liserait rouge foncé. Elle hota rapidement les vetements qu'elle portait depuis la veille, hoter ce pantalon qui collait a sa peau lui fit un bien fou, plus qu'elle ne s'y attendait. Elle passa avec quelques difficulter l'imposante robe qu'elle se reservait pour l'enterrement de sa mère. Elle eut beaucoup de mal a fermer son corsage, l'habit n'était vraiment pas des plus pratique, mais l'effet rendu était surprenant.
En se regardant dans le miroire et en immaginant le voile noire qui devait aller avec, Cerseï se laissa aller a penser qu'elle avait tout d'une veuve, sauf que son mari a elle était bien vivant.

Elle se retourna vers le lit ou gisait ses affaires en désordre et pousa un soupire. Un frisson lui parcoura l'échine, elle redressa vivement la tête et se retourna rapidement. Un être plus austère qu'elle encore se trouvais face a elle, elle eut un mouvement de recul par surprise, et tomba assise sur le lit avant de se relever, les sourcils froncer.

"Qui êtes vous!"

Un Vampire, c'était certain, et un qui n'avait pas dut souvent voir le jour si elle en jugeait par son teint blanc, il avait l'air cadaverique.

" J'ai appris la mort récente de votre chère mère, vous m'en voyez très attristé. "

Son ton sarcastique et son entrée surjouer ne lui disait rien qui vaille, elle tenta de le contourner pour rejoindre la porte la plus proche, mais il l'empehcait déliberement de passer.

" Oui, nous avons oublié de vous expliquer que sa mort n'a pas été accidentelle. "

La machoire de Cerseï se serra subitement, elle en aurait le coeur net plus tard. Mais une seule idée lui venait a l'esprit pour le moment. Trouver un moyen de se défendre, car il était sur, a voir son imposante figure que le vampire qui se trouvais devant elle aurait le dessus. Son regard se dirigea sur l'arbalette de son époux rester sur le lit, mais le vampire dut le voir car il se rapprocha d'un pas et la saisit a la gorge la soulevant du sol.
Ses mains se posèrent sur les siennes, elle tenter de le griffer comme elle pouvais, qu'il la lache, elle se sentait etouffer et ne pourrait bientot plus se debattre.

" Écoutez moi bien, nous autres, vampires d'Orléans, ne somme pas comme ces crétins d'Allemands, si vous ne trahissez, vous en subirez les conséquences ! Tuez ce chasseur, ou empêchez le d'agir ! "

Cerseï ouvrait de grand yeux. Pourquoi un tel acceuil alors qu'elle venait a peine d'arriver, et d'ou venait les fuites sur sa nature? Elle doutait que chaque vampire soit charger d'observer les nouveaux venus, surtout qu'elle était originaire d'ici. Mais alors... qui?
Le vampire fut intreomput par l'entrer fulgurante de Reikan qui saisit la chaise pres du secretaire, laissant tomber le manteau sur le sol, et la lanca dans leur direction. Cerseï ferma les yeux, et crut l'espace d'un instant qu'elle recevrait le choc en même temps que l'ennemi viser. Mais malgrès la lourdeur de l'objet, il visait plutôt bien. Le vampire se volatilisa dans les airs et elle retomba lourdement sur le sol, tout en entendant le verre se briser a côté d'elle.
Elle ne savait même pas comment il avait put faire cela, elle n'avait jamais rien vut de tel, disparaitre ainsi...

Cerseï avait les mains posé sur sa gorge qui portait encore la marque de la strangulation. Reikan s'était précipité sur elle. Et alerter par le bruit, quelques autres personnes étaient monté a l'étage.

" Est ce que ça va ?! Il ne t'a pas fais de mal ? "

Elle releva la tête, avec peu de conviction. La douleur était visible sur son visage, mais elle était encore plus grande que la peur était encore présente dans son esprit. La vie serait encore plus difficile qu'elle ne l'avait immaginer.

"Je... ca va..."

Elle ferma les yeux et vint se blottir contre lui, sous les regards interrogateur des quelques personnes étant remonter.
Elle les voyait déja demander ce qui s'était passé. Reikan était arriver juste a temps. Qu'est-ce qui l'avait poussé a revenir a ce moment? Elle se dit un instant qu'il était son ange gardien.

Elle finit par se relever, et ils purent congedier les curieux, promettant de payer la casse. Ils parleraient tout les deux, mais cela ne regardait pas ces badaud.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Dim 16 Nov 2008 - 1:34

Alors qu'elle se remettait de ses émotions, Reïkan, lui, s'habilla d'un costume de cérémonie noir, une fois cela fait, il s'assit sur le lit, a coté d'elle. Il la serra dans ses bras et lui murmura à l'oreille :

" C'est passé... "

D'un certain point de vue, lui pensait que c'était le fait de se faire agresser par un vampire qui avait effrayer sa femme, alors qu'en faite, c'était plus la mise en garde dont il ignorait tout. Après quelques instants il lui demanda sur un ton doux et délicat :

" Que c'est t'il passé ? "

Après avoir écouté ce qu'elle avait à dire, et la réconforter par un baisé sur les lèvres, il se leva avec elle et sortit de la chambre, ils avaient malgré ces événements un enterrement dont aucun des deux n'avaient vraiment envie d'y aller. Une fois au guichet principal, Reïkan alla vers le directeur de l'hôtel et lui dit :

" Vous demanderez aux ménagères de remettre un peu d'ordre dans la chambre. "

Le patron lui promit que cela serait fait dans la demie-heure.

Une fois dehors, la journée avait bel et bien commencée, l'animation dans les rues avait vraiment augmenté, des marchands vantaient leurs marchandises en beuglant, des artisans fabriquaient une multitude de denrées dont ils avaient le secret. C'était une autre ville alors qu'il y avait a peine une heure, c'était une ville fantôme. Il était 8h30 et la cérémonie avait lieux dans une demie-heure.

Reïkan regarda son épouse et lui demanda :

" Avec le temps que nous avons devant nous, nous pourrions toujours voir ce qui se vend sur le marché... Ou bien allez voir ce prêtre qui est chargé d'envoyer l'âme de ta mère au royaume de Dieu. "

Il laissa un instant avant d'ajouter :

" Que désires tu ? "

Reïkan n'avait aucune envie particulière, il s'inquiétait un peu pour Cerseï.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Dim 16 Nov 2008 - 15:09

Il était adorable, et faisait tout pour la rassurer. Mais au contraire de ce qu'il croyait, cela ne faisait que commencer...
Le Vampire avait été clair. Le tuer ou l'empecher d'agir. Et elle ne voulait ni l'un ni l'autre, cependant, elle n'osait immaginer les tourmants qu'elle allait subire, sans parler des tentatives repeter pour enterrer son époux qu'ils devraient subire. Elle devrait essayer de le retenir, tenter au moins.
Il se tenait près d'elle, et lui parlait du ton le plus doux qu'elle n'avait jamais entendu dans sa bouche.

" Que c'est t'il passé ? "

Elle devait lui expliquer, mais elle ne pouvais pas donner toute la verité. Elle devait la travestire, chose qu'elle aimait peu faire avec Reikan. Elle ne le regardait pas dans les yeux. Prit une grande inspiration avant de parler.

" Je ne sais pas comment il est entré. Je me suis retourner et il était la, simplement avec son sourire mauvais. Il a parler de ma mère... Je croit que ta réputation ta preceder. C'est contre toi qu'il était la... Tuez ce chasseur ou empechez le d'agir. Ce sont ses mots exacts..."

Elle se donnait bonne conscience, même si elle ne disait pas toute la veriter, il n'y avait pas de faux dans ses mots. Une question lui trottait sur les lèvres, une question qu'elle n'avait jamais posé, c'était l'occasion.

" Pourquoi est-ce que tu les traques? Après tout... ce ne sont que des malchanceux victimes d'une maladie, non?"

Ses mots ne semblaient pas sur, elle ne savait pas comment il conciderait ces êtres, et pourquoi il s'en prenait a eux tout particulièrement. Peut être trouverait-il étrange qu'elle prenne la défense des êtres comme celui qui venait de l'agresser, mais elle se posait juste la question.

Plus tard ils quittèrent les lieux, laissant ce désordre derière eux. Elle savait pertinament que lorsque l'on avait les moyens, ce n'était pas un problème. Il se retrouvèrent dehors. L'activité enflait les rues, et les odeurs de pains chauds envahissait ses narines. Elle n'était cependant pas des plus rassurer, les mots du vampire résonnaient encore dans sa tête, et elle scrutait chaque personne, de peur que ce ne soit l'un d'entre eux.
C'était probablement idiot, le soleil s'était lever maintenant, et ils n'auraient pas pris le risque de les attaquers en pleine foule.

" Avec le temps que nous avons devant nous, nous pourrions toujours voir ce qui se vend sur le marché... Ou bien allez voir ce prêtre qui est chargé d'envoyer l'âme de ta mère au royaume de Dieu. "

Cerseï releva la tête vers lui. Elle lui avait proposé de faire un tour au marché peu avant, mais il fallait qu'elle en ai le coeur net. Il pourraient toujours revenir un peu plus tard, ce n'était aps le temps qui manquait pour cela. Elle parla sur un ton naturel, ne dévoilant pas ce qu'elle avait réelement en tête, a savoir si ca mère avait bien été assassiner par un vampire.

"J'aimerait bien voir une dernière fois ma mère avant que son cerceuil ne soit celler. Si cela ne te dérange pas biensur."

Elle savait qu'il ne dirait pas non, et ils partirent enfin pour le lieu de ceremonie. Peu de personne était déja la, et le silence qui reignait dans le lieu donnait l'impression que la mort elle même les observait.
Après s'être rapidement présenter, le pretre les laissa s'approcher du corps pour se receuillir.
Cerseï se pencha sur le cerceuil ouvert. Ceux qui s'était occuper d'elle avait fait un bon travail, elle avait l'air paisible, la peau pale, on aurait presque dit qu'elle dormait simplement. Elle admirait ces gens qui redonnait un peu de descence et de noblesse a ces hommes éteints. Elle jetta un coup d'oeuil a Reikan, qui regarda la scène avec un peu plus de recule.
Cerseî posa les doigts sur le visage de sa defunte mère, et les laissa glisser sur sa nuque. Elle déglutit difficilement. Même si les traces avaient été habilement dissimuler, elle sentait sous ses doigts la présence de deux trous dans le cou de sa mère. Elle se releva d'un bon et s'éloigna du corps a la surprise de Reikan, Cerseï tourna le dos au cerceuil elle avait placer une main a proximiter de sa bouche et semblait tenter de contenir une certainne frustration.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Dim 16 Nov 2008 - 17:32

Alors qu'elle s'éloigna du cercueil d'un air frustré, Reïkan s'en approcha, il ne lui fallut guère longtemps pour remarquer la trace au cou de la mère de Cerseï, il avait de nombreuses hypothèse quant à la raison de cet assassina, soit les vampires s'assemble pour prendre le contrôle de la ville, soit il s'agissait d'une sorte d'avertissement. Cependant, cela étonna énormément Reïkan que les médecins avaient prétendus qu'elle avait été tué par la maladie, alors que l'assassina semblait bien plus flagrant.

Le chasseur ferait son enquête sur cette affaire, il supposait qu'il y avait des vampires dans les médecins de la ville, et tant qu'a faire, peut être plus prêt d'ici. Il regarda le prêtre un instant, se demandant si il n'était pas l'une de ces bêtes de la nuit, mais il semblait tout à fait normal, un curé comme un autre...

Il revint prêt de sa femme et la prit par le bras avant de se diriger avec elle vers la sortie de la cathédrale.

" J'ai bien peur que notre séjour à Orléans soit un peu plus long que prévu. "

Ils retournèrent à l'hôtel, là, le patron fonça à leur rencontre, il commença à se plaindre de la vitre brisé, mais Reïkan lui fit rapidement comprendre que ce n'était pas le moment opportun pour en discuter. Une fois à l'intérieur de la chambre, le comte ferma la porte à clé, enleva son costume et se changea, remettant son équipement de chasse, botte en cuir noir, pantalon en tissu avec une doublure intérieur en maille, une cuirasse de cuir, son long manteau en cuir noir et enfin son chapeau qu'il garda à la main.

Avant de mettre la main sur ses armes, il dit à Cerseï :

" Il y a un problème dans cette ville, je crois que tu l'as remarqué. Je dois en parler a la guilde locale, et j'ai un tour à faire du coté du funérarium. Et toi ? Que compte tu faire ? "

Alors qu'elle commença à lui répondre, il plaçait ses revolver dans le harnais qu'il portait au dessus de sa cuirasse mais sous son long manteau, ne laissant que les lanières visibles, pas les armes. Aussi ajouta t'il un poignard dans un porte couteau sur sa cuisse et son arbalète dans le dos.

" Je préférerais que tu rentres en Allemagne, cependant je comprend que tu veuilles rester ici, je ne t'y obligerai donc pas. "

Il avança vers la porte, se retourna vers elle et lui dit :

" Je te retrouverais tout à l'heure, soit prudente, même si en pleine journée tu as beaucoup moins à craindre. "

Il ouvrit la porte et sortit laissant sa femme à ses projets.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Dim 16 Nov 2008 - 21:42

Elle entendit Reikan s'approcher du corps de sa mère, il ne tarderait pas a comprendre ce qui la mettait dans cet état, et vint rapidement a sa rencontre, l'attrapant par le bras pour la sortir d'ici. Mais avant qu'ils soient dehors, elle s'échapa a son emprise et retourna voir le prêtre. Elle le remercia, et lui fit comprendre qu'il pouvait clore le cerceuil. Ils n'assiteraient pas a la messe en son honneur.

Cerseï rejoignit Reikan a l'exterieur, sur le parvis de l'église. Il y avait un air dans ses yeux. Un air qu'elle n'aimait pas, celui qu'il avait lorsqu'une idée se placait dans sa tête, et il était alors impossible de l'y déloger. Elle ne voulait pas qu'il parte en croisade, elle ne voulait pas que la mort de sa mère et sa propre agression soit un motif pour alimenter son combat. Elle ne pouvais rien dire qui le fasse changer d'avis, elle le savait, c'est pourquoi elle se contenta d'un regard suppliant. La réponse de Reikan lui indiqua que c'était peine perdue.

" J'ai bien peur que notre séjour à Orléans soit un peu plus long que prévu."

Il partirait a la recherche des vampires d'Orléans, sans prendre garde même a l'avertissement qu'ils avaient recut peu avant. Elle lui en ferait part, peut être que si elle arrivait a le convaincre de son tord, il abbandonnerait l'idée.
Il l'emmena rapidement a l'hotel qu'ils avaient quitter plus tôt, et après une rapide altercation avec le propriétaire, ils remontèrent dans leur chambre.
Il se changeait déja, elle voulut le retenir, mais il l'en empecha.

" Il y a un problème dans cette ville, je crois que tu l'as remarqué. Je dois en parler a la guilde locale, et j'ai un tour à faire du coté du funérarium. Et toi ? Que compte tu faire ?"

Alors qu'elle allait répondre, il dût comprendre qu'elle voulait l'arreter, car il reprit de suite.

"Je préférerais que tu rentres en Allemagne, cependant je comprend que tu veuilles rester ici, je ne t'y obligerai donc pas."

Il s'avancait déja vers la porte, mais elle s'interposa.

"Attend! Tu ne me laisse même pas parler! Qu'est-ce que tu va faire hein?! Aller chasser un ennemi que tu ne connait même pas?! Cet avertissement ne t'as t'il pas suffit?"

Elle avait les sourcils froncés elle ne voulait pas qu'il passe, elle ne voulait pas qu'il y aille.

"Je n'ai pas l'intention de te retrouver mort, une de tes propres balles entres les deux homoplates!"

Cela ne semblait pas avoir l'effet esconter, il la contourna et posa sa main sur la poigner avant de deverouiller la porte et de se retourner vers elle.

" Je te retrouverais tout à l'heure, soit prudente, même si en pleine journée tu as beaucoup moins à craindre."

Elle secoua la tête.

"Je ne suis pas sur que le jour arrete quelqu'un qui n'as même pas besoin de passer la porte pour se retrouver dans une pièce."

Il ne l'écouta pas et sortit, fermant la porte derière lui. Elle se jetta sur le lit de fureur et déchira un oreiller avant de l'envoyer violement contre la porte. Elle finit par se calmer sur ce même lit, les cheveux en bataille.
L'instant de folie passé, elle décida de se changer et de remettre un peu d'ordre. Le propriétaire les prendrait vraiment pour des fous... Une vitre brisé, du linge tailler en pièce... Ils passeraient très certainnement pour un couple a problème. Elle finit par ôter sa longue robe pour le moins encombrante, et pour passer quelque chose de moins large. Une robe encore, mais beaucoup plus fine, et surtout fluide, qui n'avait pas cette raideur qui lui donnait l'impresison qu'elle ne pouvais plus passer les portes. Elle replaca ensuite comme elle pouvais l'objet sur lequel elle avait passé sa colère, et quitta la chambre.
Elle se rendrait au marché, s'il allait chercher des informations, il n'y avait pas de raison qu'elle n'en fasse pas de même. Déscendant les marches, son visage avait retrouver tout son serieux et sa noblesse. Elle allat trouver le propriétaire et s'excusa du dérangement, elle promit qu'il paierait tout les dommages causés, joint a son plus beau sourire. Cela sembla lui convenir. Puis la jeune femme quitta tout simplement le lieu, se rendant elle même au marché. Elle reviendrait avec les épices dont elle avait parler, cela lui fournirait un motif, et lui eviterait peut être d'avoir a conter trop de chose dont elle ne voulait parler.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Lun 17 Nov 2008 - 18:52

Laissant Cerseï derrière lui, Reïkan se mit directement en route pour la ville, une fois sur la place centrale, il établit rapidement un plan, en premier lieu, il devait voir la guilde des chasseurs de la ville, ils pourront sans doute lui en dire plus sur un complot ou une invasion de ces créatures infernales. Secondement, le comte devait voir ce qui se passait au funérarium. Si ces deux pistes ne menaient à rien, Reïkan serait un peu dépassé par les événements, ce qui, d'habitude, n'arrivant pas, étant donné qu'il avait généralement de bon raisonnement et un instinct de chasse implacable.

Il marcha donc jusqu'à se retrouver face à une grande porte en bois, sur laquelle était gravé un œil. Cela signifiait que la guilde voyait tout et rétablissait l'équilibre aussitôt qu'il était rompu. Reïkan entra, une fois à l'intérieur, il faisait bien plus chaud, un feu ouvert était allumé, les gens débattait sur des techniques de combat, des armes étaient exposé, certaines étaient même expérimentale. L'Allemand se sentit chez lui ici. Il alla à la rencontre du chef de l'établissement, un vieil homme qui lisait un bouquin à l'aide d'un monocle.

" Qu'avez vous à m'apprendre sur les actions menez par les vampires dans cette région? "

Le chef sembla un instant surpris par une interpellation si rapide, si franche. Cependant, il n'hésita pas à lui dire ce qu'il savait :

" Et bien aussi surprenant que ça puisse paraître, nous n'en savons pas grand choses. "

Il se leva, et désigna sur une carte d'Orléans un quartier de la ville.

" Leur présence est bien supérieure à la normale dans cette zone, et à part les multiples assassinats nous n'avons que peu de pistes. "

Reïkan réfléchit un instant face à la carte. Il constata, le sourire aux lèvres, que le funérarium était dans la zone désignée par le chef. Le comte remercia son supérieur de l'ordre des chasseurs et s'en alla, le premier objectif n'ayant pas été aussi rentable qu'il l'aurait cru, il ne restait plus qu'à espérer que les médecins soient des meurtriers, bien qu'au fond, on pouvait plus espérer que ça ne soit pas le cas.

En route vers le deuxième objectif, il se mit à se demander ce que Cerseï pouvait bien faire pour l'instant, elle lui en voulait, mais d'un coté, elle finirait bien par lui pardonner sa fougue...

Sujet: Re: Retour de Lotheim Lun 17 Nov 2008 - 20:37

Le marché. Un curieux mélange, de consommation, légumes frais et moins frais, annimaux de toutes sortes. Cerseï n'était plus habituer a tout ce chahut d'odeur et de bruit. Elle avait l'impression que les gens se marchait dessus. Un grand tanbours battait a tout rompre dans sa tête, et lui rappelait maintenant pourquoi elle evitait les bains de foule.

Ce grand rassemblement avait néanmoins un interet certain. Il y circulait toutes sortes d'informations, du vrai en passant par la calomnie ou les ouïe dire, tout n'était pas bon a prendre, mais elle ne doutait pas qu'avec un peu de temps et d'attention elle finirait par trouver ce qu'elle recherchait.
Pour le moment, elle avait décider de chercher les épices, son alibi, et accessoirement de rapporter ce qui pourrait lui être utile. Elle vagabonda d'étale en étale, fuyant les criards qui ventait les merites de leur marchandise et aurait été près a presque n'importe quoi pour vous vendre leur camelote. Elle trouva rapidement l'objet de son attention. Un etale ou était déposer toute sorte d'épice. Les prix n'étaient pas des plus bas, mais cela ne la genait pas vraiment. La bourgeoise qui s'occupait des épices emballa ce qu'elle demandait dans un petit paquet, n'ayant aucun sac pour déposé sa trouvaille, elle se vut contraint de la porter contre elle.

Elle acheta egalement un bijou, a ce qui était probablement un charlatant, mais elle aimait bien l'idée qu'il y avait associer. C'était une sorte d'amecon renverser, plus epais bien sur. L'homme prétendait que cela venait d'une contrée lointaine peuplé de sauvages, et que ces êtres croyait que des esprits malins existaient, et fesait fuire leur ame de leur corps durant la nuit pour prendre leur place, ce bijou était cencer garder l'âme accrocher au corps, et de ce fait proteger celui qui le portait de ces "démons". C'est près d'ici qu'elle entendit les premières informations interressantes. Deux personnes qui jasaient, elle les suivit discretement pour en entendre un peu plus, et lorsqu'elle eut ce qu'elle voulait savoir se décida a rentrer a l'hotel.

Lorsqu'elle fut parvenu a la porte de la chambre, elle entendit des pas a l'interieur. Elle ouvrit avec un peu de difficulter la porte de ces bras encombrer. Reikan était déja rentrer, il la regarda un instant, elle fit de même avant de déposer ses paquets sur le secretaire.

"La chasse a été bonne?"

Son ton semblait un peu ironique. Alors qu'elle s'était calmer, le voir la en tenue de cuire avait reveiller en elle le sentiment de colère qu'elle avait éprouver il y avait plusieurs heures. Sans le regarder vraiment, elle vint près de lui et déposa dans sa main le collier qu'elle avait acheter.

"C'est pour toi."

Après lui avoir donner, elle alla se placer contre la fenêtre, regardant simplement les mouvements de dehors, attendant probablement qu'il lui raconte quelque chose.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Mar 18 Nov 2008 - 19:29

Après avoir inspecté la morgue, Reïkan avait eu quelques soucis, il s'était avéré que les deux médecins étaient des vampires, complices de l'assassinat de l'ancienne Comtesse d'Ancénis. Le Comte avait réussis à s'en débarrasser, et interrogé celui qu'il avait laissé dans un état plus ou moins viable. Après l'interrogatoire, il eu des informations, si pas le repaire des vampires, au moins des noms de vampire qui venait d'arriver en ville. Ys Ael était le nom de la dernière vampire arrivée en ville, elle avait sans doute reçut la visite des émissaires vampires, elle devait donc savoir des choses.

Cependant, les blessures du combat le gênaient, il avait mal lorsqu'il se déplaçait, il décida donc de se replier et de rentrer à l'hôtel, là, il se soignerait du mieux qu'il peut.

Une fois à l'hôtel, il monta dans la chambre, mais avant, demanda à ce qu'on lui monte un seau d'eau chaude et une serviette. Une fois tout cela fais, il s'assied sur le lit, attendant un bref instant avec qu'une jeune femme entre avec sa commande, elle déposa le seau a ses pieds et laissa Reïkan tranquille, celui-ci trempa le tissu dans l'eau après s'être déshabillé et lava ses plais.

Une fois tout ceci terminé, il prit le temps de raccommoder grossièrement son pantalon et sa chemise, surtout au niveau des membres.

Il se ré habilla, et au moment ou il venait de remettre son long manteau que Cerseï entra dans la chambre. D'abord, elle lui demanda ironiquement si la chasse avait été bonne, cependant, au delà de tuer des vampires, c'était surtout l'enquête qui intéressait Reïkan, c'est pourquoi il répondit :

" Pas autant que je l'aurais souhaité... "

Ensuite, elle lui offrit un pendentif, il avait la forme d'un point d'interrogation, c'était un beau bijou, Reïkan le garda quelques instant en main, et dit à sa femme :

" Merci. "

C'est là qu'elle remarqua une blessure assez importante sur l'avant bras de Reïkan, maintenant qu'elle l'avait vu, le comte joua carte sur table.

" C'est un métier à risque, cependant je te rassure, ta mère sera venger, j'ai des informations sur les vampires de cette ville, et crois moi, si ils font ce à quoi je pense, que nous partions ou que nous restions, le risque restera inchangé ! "

Malgré son explication, il était certain qu'elle ne l'écoutait pas, et qu'elle allait lui faire regretter d'avoir été blessé...

Sujet: Re: Retour de Lotheim Mar 18 Nov 2008 - 21:46

Ses réponses ne l'étonnèrent pas, satisfait, lui? Il faudrait qu'il est héradiquer au moins la moitier d'Orléans pour cela. Du moins c'était ce que sa mauvaise langue lui sussurait a l'esprit sous l'effet de la colère toujours présente. Toujours accouder a la fenetre qui était quelque peu embué, elle se retourna pour le fixer, son air était encore emprunt de son désaprouvement, mais lorsqu'elle apercut une trace rougeatre le long de son bras, il s'empira encore. Il l'avait remarquer et tentait déja de se justifier. Mais elle ne l'écouterait pas, elle s'approchait de lui alors qu'il parlait.

" C'est un métier à risque, cependant je te rassure, ta mère sera venger, j'ai des informations sur les vampires de cette ville, et crois moi, si ils font ce à quoi je pense, que nous partions ou que nous restions, le risque restera inchangé ! "

Elle le regarda avec un air désagréable, et lui répondit tout en lui hotant de force sa veste en cuire.

"Je ne que faire que ma mère soit vanger, et surtout par toi, si il y a quelqu'un qui devrait souhaiter sa vangeance c'est moi, alors ne te mèle pas de ca. Elle est morte tu m'entend, seul les vivants comptent... Tu croit qu'elle t'en voudra de ne pas tout faire pour la vanger? Sans vouloir être médisante je ne croit pas que de la ou elle est, et si elle a vraiment trouver le repos le clame ces prêtres, ca n'aurait que peu d'importance pour elle. Qu'est-ce que tu croit que ca me fait, a moi, chaque soir quand je te voit rentrer plein de sueur, et de sang qui n'est pas toujours le tient, est-ce que tu sais ce que je peut ressentir chaque soir ou tu ne rentre que tard dans la nuit, l'idée que tu puisse être en train de gire sur le bord d'un trottoire?"

Elle le forca a s'assoir sur le lit, et lui hota sa chemise. Il ne se débattait pas vraiment, sachant que c'était inutile. Aucune douceur dans ses gestes, elle était trop en colère pour cela. Elle découvrit avec consternation les nombreuses plaies encore rouge qui lui avaient été infligé. Elle en parcourut une sans appuyer, seulement en la frolant, et sentit le tressaillement de Reikan sous ses doigts. Elle se releva et alla recuperer le linge qui trainait encore dans le seau.

"Et te faire tuer toi, tu croit que ca arrangera les choses hein? Regarde moi... Regarde moi!"

Son ton était vindicatif, elle criait presque pour le forcer a s'executer.

"Tu n'est pas invincible, tu m'entend? Ton corps est fait de chaire et de sang, comme celui de n'importe qui. Tu croit peut être que tu peut te jouer de la mort ainsi? Tu lui a peut être échapper plusieur fois avec ma complaisence, mais je ne compte pas que cela se reproduise."

Elle s'était replacer derière lui pour nettoyer mieu que ce qu'il avait fait ces vilaines blessures.

"Comte Hewley, croyez bien que si une cicatrice de ce genre venait nouvellement parrer ce corps qui m'appartient jusqu'a la mort, je me verrait obligez de prendre certainne mesure que nous pourrions jugez tout les deux de regretables... et que si vous veniez a mourir sans ma permission, je viendrait vous cherchez pour vous faire subir pire tourment que celle que l'Enfer pourrait vous infliger."

Son ton était a nouveau posé, avait elle de quoi mettre en place les menaces qu'elle évoquait, qui savait? Toujours était-il que lorsqu'elle se mettait a vouvoyer son homme, cela ne présageait rien de bon pour lui. Elle le prit dans ses bras un instant, tendrement contre son corps. Puis elle le regarda avec douceur.

"Et si tu fesait ce qu'ils demandent pour une fois... Arreter de chercher. Ca m'éviterait peut être d'avoir a me sentir méfiante même dans une sale close?"

La technique avait plus de douceur, et serait peut être plus efficasse, lui remettre plus ou moins sur le dos son agression, ou simplement, lui faire comprendre qu'elle pourrait être le sujet d'autre s'il continuait.

"Pourquoi est-ce que tu tient a ce point a Traquer les Vampires, et n'évite pas la question comme ce matin s'il te plait, je ne te laisserait pas y échaper pour une fois."

Elle déposa doucement un baiser sur ses lèvres avant de se relever. Elle sorti de la chambre un moment, pour demander si on pouvais leur apporter quelques linges propres, histoire de panser Reikan. On commencait a les regarder d'un air étrange, ils faudrait partir bientot, elle se doutait qu'avec tout les désagrément qu'ils avaient causé, ils n'était encore accepter ici que parce qu'ils avaient de l'argent.
Elle remonta et ferma la porte derière elle, attendant maintenant des réponses, elle s'assit sur la chaise qui avait été racomoder brievement.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Mar 18 Nov 2008 - 22:31

Il passa une dizaine de minutes à se faire crier dessus par sa femme, cependant, Reïkan écoutait chaque phrase, chaque mot qui sortait de la bouche de Cerseï, elle n'avait pas tort, et à la fois, il n'y avait pas vraiment de réponse à ce qu'il faisait. Sa croisade contre les vampires est une histoire personnelle qui remontait à bien longtemps, cependant, jamais Reïkan n'en avait parlé, laissant toujours croire qu'il aimait cela, l'aventure... Elle attendit des réponses, alors il allait lui en donner.

" Parce que ça me procure du plaisir. "

Cela répondit à la question de sa femme. Elle n'en serait pas satisfaite, ce n'était rien, car à ce moment là, lui se souvint de cette nuit où tout commença. Il se leva, après avoir été soigné, remit son long manteau, prit son chapeau et le plaça sur sa tête, ensuite il porta son regard, assombrit par l'ombre du couvre-chef sur Cerseï et lui dit sur un ton morose :

" Je suis désolé. Je n'ai pas envie d'en parler. "

Il était 18h passé, la nuit tombe vite en hiver, cela importait peu, Reïkan sortit de la chambre, claquant la porte derrière lui. Le Comte se dirigeait vers la taverne du crépuscule, cela faisait de nombreuses années qu'il noyait les quelques moments où il se souvenait dans l'alcool, ce qui arrivait de temps à autre. Une fois entré, il s'assit à une table où il reçut de quoi boire, ce qu'il fit... Chaque gorgée l'éloignait un peu de la raison, du souvenir, une larme coula le long de son œil, mais personne ne le vit, personne ne le vit pleurer depuis 13 ans.

Une fois avoir but et perdu pour une nuit ses souvenirs douloureux, il se leva, jeta quelques pièces au tavernier et sortit, après quatre heures dans cet établissement, la nuit était déjà noire et la pluie tombait drue, et lui était trempé à présent.

Trainant son corps dans les rues de la rue, il finit par rentrer à l'hôtel, entrant dans la chambre, il n'alluma pas de chandelles, il ne voulait pas réveiller Cerseï, ni qu'elle sache dans quel état il était... Reïkan finit par enlever ses vêtements trempés par terre, et se mit dans son lit, ferma les yeux et finit par sombrer dans un sommeil... Hanté de cauchemars.

Sujet: Re: Retour de Lotheim Mer 19 Nov 2008 - 16:36

Tout ce qu'il trouva a répondre a ses mots, ce fut un simple.

" Parce que ça me procure du plaisir. "

Cela la mettait hors d'elle. Une réponse aussi fausse que dangereuse de sa part, elle lui jetta le chiffon mouiller au visage.

"Parce que ca te fait plaisir de mettre ta vie en danger, mettre celle de ta femme en danger?! Tu me fait penser a ces pitoyables joueur qui ne s'arrête que lorsqu'ils ont tout perdu! Tu n'est pas comme ca pas toi."

Il ne lui avait même pas répondut. Elle desesperait. N'obtiendrait t'elle jamais de réponse? Il la laissa finir de panser ses plaies comme elle pouvais, et dès lors qu'elle eut finit il commenca a se rhabiller. Il ne lui adressait plus une parole. Il allait sortir, elle le regarda d'un air mauvais tandis qu'il lui lancait:

" Je suis désolé. Je n'ai pas envie d'en parler. "

Elle se leva d'un bon.

"Reikan, si tu sort, tu m'entend?... Si tu sort, tu le regrettera!"

Cela ne semblait pas l'atteindre, comme s'il était ailleur, loin, très loin d'ici et surtout d'elle. Il avait clquer la porte, la faisant sursauté. Elle avait la machoire serrer, et resta immobile un instant, avant de se précipiter sur son manteau. Elle le suivrait, et dans l'état ou il semblait être il y avait peu de chance qu'il s'en apercoive.
Il pleuvait, elle marchait a bon pas derière lui, enmitoufflé dans son manteau. Il était rentrer dans une auberge. Pour boire manifestement. Elle n'entra pas, et resta coller au carreau un moment, avant de se laisser glisser sur le sol.
Sous la pluie, assise ainsi, on la confondait avec ces ombres qui vivaient dans la rue. Elle était un peu proteger de la pluie par le toit allonger qui couvrait un peu de la chaussé.
Il était plus de 22h quand il en sorti, elle s'endormait a moitier, et sursauta au bruit de la porte. Il ne s'apercut même pas que c'était elle, et avancait en trainant le pas.

Il rentra directement a l'hotel. Et elle entra a sa suite. Il s'était couché, simplement, et endormit, sans même remarquer qu'elle ne se trouvais pas dans le lit. Elle s'assura qu'il dorme d'un profond sommeil avant de quitter le lieu a nouveau, pour enfin se rendre a sa propre chasse...